vendredi 8 août 2008







Je viens de terminer la lecture de Parce que je t'aime de Guillaume Musso. Perte de temps totale! Je hais les polars/romans policiers/d'enquête qui ne sont en fait que des Harlequin déguisés...C'était d'un sentimentalisme débilitant et l'écriture était digne des nouvelles que j'écrivais à 16 ans. Je l'ai terminé quand même parce que je voulais savoir comment ça allait finir (comme beaucoup de ces romans, ils sont mal écrits mais ils sont quand même intriguants, c'est au moins ça de pris). La fin est épouvantable. C'est tellement décevant quand la seule motivation pour lire le livre est l'espérance d'un bon punch et que ce n'est même pas le cas. Le dernier que j'avais lu dans le genre était Os troubles de Kathy Reichs. C'était mon premier livre d'elle (et sûrement le dernier) et mon Dieu que ça n'avait pas de sens. C'était peut-être la traduction mais probablement pas. Je lisais une critique de Musso sur amazon.com où la personne disait qu'il s'agissait de littérature fast-food. Je n'aurais pu dire mieux. Vite lu, vite oublié, et il arrive parfois même qu'on le regrette après.

vendredi 1 août 2008

Il semblerait que selon une étude menée par un magazine en Angleterre, la taille idéale d'une femme pour les hommes serait 12 alors que les femmes visent une taille 8. Je trouve très intéressant de voir que, encore une fois, les femmes sont toujours plus dures envers elles-mêmes qu'elles le devraient. On s'imagine toutes que les hommes rêvent de top modèles alors que c'est faux. On se plaint souvent de l'image des femmes véhiculées par les magazines mais, lorsqu'un magazine fait l'essai de mettre une femme un peu plus en chair sur sa couverture, les ventes baissent. Ce sont donc les femmes qui ne veulent pas voir des rondeurs! Même en étant conscientes de ça, on y peut parfois rien. Moi par exemple, je sais de façon rationnelle que je ne suis pas grosse. Pourtant, j'ai beau me le répéter, il y a une part de moi où ça ne rentre pas et c'est malheureusement cette part qui m'empêche d'être bien dans ma peau. Je sais très bien que ça ne fait pas de sens. Avant ma grossesse j'avais une bonne trentaine de livres de plus que maintenant et je me trouvais grosse. J'ai pris 50 livres pendant ma grossesse que j'ai toutes reperdues plus 30 livres en plus. Pendant un certain temps j'ai été bien dans ma peau, je me trouvais belle et mince. Puis, on dirait que je me suis habituée à ce poids et maintenant je me trouve grosse à nouveau et je me trouve des défauts partout. Étant mère d'une fille, je fais pourtant de gros efforts pour aimer mon corps et avoir l'air bien car je m'en voudrais énormément de lui transmettre mes nombreux complexes. Je sais par contre que même moi je n'y peux pas grand chose car je n'ai personnellement jamais vu ma mère être complexée par son corps. Depuis que je suis toute petite je me fais dire que je suis belle et je ne me rappelle pas que quelqu'un m'aie dit le contraire. Je ne sais donc pas où se trouve l'origine de cet état des choses et ce qui l'entretient à part moi-même évidemment. Je vais donc faire mon possible pour donner de bonnes bases à ma fille et l'aider à se bâtir un estime de soi assez fort pour qu'elle puisse ensuite affronter les centaines d'images dont nous sommes bombardées chaque jour sans faillir!

jeudi 31 juillet 2008

baby's got the bends - oh no

Rien de mieux qu'une visite sur Cyberpresse avant de se coucher pour se remonter le moral - "Un heune homme décapité dans un autobus au Manitoba", "Un homme assassine la petite amie de son fils", "Un homme retrouvé mort dans un égoût à Montréal". Vive la vie!

samedi 26 juillet 2008

J'essaie de m'habituer à passer mes soirées toute seule, je sens que je vais écouter beaucoup de films! Ça fait maintenant deux semaine que R. a commencé à travailler pas mal et la semaine prochaine il va travailler les 5 soirs! Le pire ce n'est pas la soirée seule, c'est surtout la préparation du souper et ensuite souper seule avec P. (c'est tellement plus l'fun quand on est tous ensemble) et se coucher toute seule. Ça c'est plate en maudit. Enfin, au moins c'est une job stable et ça apporte des avantages que le fait d'être travailleur autonome n'apporte pas. Comme le fait que quand il ne travaille pas il est en congé pour vrai. Pas besoin de toujours avoir peur qu'un contrat lui tombe sur la tête quand on vient juste de planifier de faire quelque chose! Le revenu stable n'est pas à négliger non plus.

Cette semaine j'ai écouté American Gangster, Penelope et The Godfather.

Je ne m'attendais pas à aimer American Gangster, je l'ai pris dû à une panne d'inspiration profonde dès que j'ai franchi les portes du club vidéo. J'ai finalement passé un bon moment mais je crois que c'est en partie à cause de l'absence d'attentes. C'est sûr que c'est un film assez classique avec le montage des deux histoires en parrallèle (le gangster et le policier) mais c'est une histoire intéressante et, comme pour Donnie Brasco, le fait qu'il s'agit d'une histoire vraie ajoute de la valeur. J'ai même réussi à ne pas détester Russell Crowe. Je trouve ça tellement fou de voir des gens sans aucune scrupules comme le personnage de Denzel Washington, ça me dépasse complètement. Comment peux-tu aimer ta famille et traiter ta mère avec une telle gentillesse et d'un autre côté être un traficant d'héroïne qui cause la mort de centaines de personnes sans en être le moindrement affecté? Le pouvoir de l'argent m'impressionnera toujours! C'est totalement fou, suite à l'arrestation de ce gars et son témoignage, le 3/4 de la police de New York (dans la bridage des narcotiques) a été arrêté! Tous ces policiers acceptaient des pots-de-vin pour laisser les traficants et les dealers faire leur boulot.

Penelope est un bon divertissement quoique très cliché évidemment.

J'écrirai sur le Godfather quand j'aurai vu les deux autres! Je devrais écouter le 2 aujourd'hui.

dimanche 20 juillet 2008

jupes







J'avais toujours voulu voir Donnie Brasco mais je ne l'ai finalement écouté que hier soir. Je suis contente de ne pas avoir été déçue après plusieurs années d'attente. Il y avait un moment que j'avais écouté un film qui m'avait assez captivée pour ne pas que je regarde les minutes sur le lecteur DVD...J'aime déjà ce genre de film en partant et le fait que ce soit vécu rajoute toujours un petit plus. Un des aspects que j'ai préférés est la totale absence de glamourisation de la mafia. Quand on regarde Goodfellas, oui ils font des choses dégueulasses et répréhensibles, mais tu vois aussi disons le "bon" côté de leur vie, c'est-à-dire l'argent et tout ce qu'il leur permet de faire. Tu comprends d'une certaine façon ce qui attire ces hommes à mener cette vie-là. Dans Donnie Brasco il n'y a rien de ça. Ce sont des criminels et leur vie ne semble jamais plaisante. Le personnage d'Al Pacino est vraiment le pire de ce côté-là. Il vit dans un appartement miteux, il n'a jamais d'argent...Tu te demandes bien pourquoi il a tué 26 personnes (comme il se plaît si bien à le rappeler tout au long du film). Ils passent leur vie à attendre en jouant aux cartes et à regarder par-dessus leur épaule parce qu'ils pourraient se faire tuer à tout instant.


Une autre chose qui me fascine: les agents doubles. Je suis très impressionnée par la dédication que ça prend pour mettre sa propre vie en veilleuse pendant X nombre d'années pour aller vivre dans un milieu extrêmement dangereux où le fait d'être découvert signifierait la mort. Je trouve complètement fou que des gens soient prêts à faire ça! Je ne serais certainement pas la femme du gars qui part pour sa "job" pendant 6 ans en tout cas. J'ai trouvé la dualité du personnage de Donnie très intéressante. Quand tu vis avec ces hommes-là, ils ont beau être des criminels et des tueurs, tu peux quand même développer une affection pour eux tout comme eux en développent une pour toi et ça doit devenir extrêmement difficile de faire la part des choses et de se rappeler de quel côté tu es.


J'ai eu envie de voir la trilogie du Godfather pour la première fois après ça mais ils étaient tous sortis au club vidéo. Je vais donc regarder American Gangster ce soir.